ECOUTER
LA RADIO
Présente-toi aux visiteurs de Radio Reggaeslam
Je suis Bassamuka, artiste comédien - chanteur et Commissaire Général de YOP
Reggae Festival
Quel bilan fais-tu des précédentes éditions de « Yop Reggae Festival » ?
Pour les deux éditions précédentes, nous jugeons le bilan satisfaisant puisque
les objectifs visés ont été atteints à 70%
- Bonne qualité des prestations artistiques
- Elévation du niveau du festival depuis la 2ème édition avec des artistes
nationaux et internationaux rompus à la tâche.
- Public qui grandit au fil des éditions
Quels sont les difficultés que tu rencontres sur le terrain ?
Les difficultés sont d’ordre financier et ça personne ne l’ignore. Les partenaires
et sponsors ne viennent pas tout de suite au premier clac des doigts. Donc on
est obligés de rouler sur fond propre. Et ça c’est pas du jeu. Je vous l’avoue.
Avec les artistes certains sont compréhensifs et d’autres le sont moins en terme
de cachet. Mais c’est leur gagne pain. Seulement, il faut qu’ils comprennent nos
difficultés en tant que promoteurs. La recherche de financement n’est pas
aisée. Donc qu’on se soutienne pour le bien du reggae
A une semaines de l’événement, où en es-tu dans les préparatifs ?
Les préparatifs vont bon train. Je vous confirme la présence des têtes d’affiches
venant de l’étranger et de la Côte d’Ivoire : Koko Dembélé (Mali), Jah Verity
(Burkina Faso), Élie Kamano (Guinée Conakry), Kajeem, Naftaly, Jim Kamson,
Larry Cheick, R-Light.... Au plan technique, on peut rassurer que le public aura
droit à de beaux spectacles haut en sons et lumières. Pour la sécurité, toutes
les dispositions sont prises (Police, Gendarmerie et société de sécurité privée)
pour garantir la sécurité des biens et des personnes sur le site
Que réserves-tu aux festivaliers cette année en terme d’innovation ?
Le festival passe de deux jours à 5 jours avec pour contenu :
- Un village du festival
- Des expositions et vente d’objets d’arts et divers
- Gastronomie
- Maquis géants
- Concerts live
- Atelier de formation et tourisme pour la clôture
Quel regard jettes-tu sur le reggae ivoirien dans l’ensemble ?
Belle question. Le reggae a connu des périodes de gloire et des zones de
turbulence. Aujourd’hui, il y’a un véritable réveil des acteurs pour relancer la
machine reggae. Merci au Ministre Moussa Dosso qui nous a donné un
festival XXL qu’est Abi REGGAE FESTIVAL. Grâce à ce festival, nous autres
festivals émergents avons de plus en plus de crédit auprès de certains
partenaires. Bien que l’industrie musicale ait pris un coup dans notre pays,
on sent une volonté manifeste de certains artistes de nouvelle génération de
se faire une place dans ce monde de loups.
Un message pour le public qui fera le déplacement à la place Ficgayo ?
Primo, j’invite les artistes de tous genres et les managers à venir participer à l’atelier de
formation du festival sur le thème «Art et Développement» le mercredi 15 août à 09
heure dans la salle des mariages de la Mairie de Yopougon. Parce qu’il y aura deux
sous-thèmes assez intéressant pour eux. «Le plan de carrière artistique», animé par
Kajeem et «L’industrie culturelle», animé par le Docteur Koné Donikpo David de
l’Université FHB de Cocody. Secondo, j’invite tout le district d’Abidjan à converger sur
Yopougon du 15 au 19 août pour vivre des moments de good vibrations avec les
reggae makers. Je vous remercie.
Interview réalisée par Coco Joyce