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INTERVIEW

Fally Ipupa

"J'ai trouvé la femme de ma vie"

On a rencontré Fally Ipupa, l'un des artistes les plus influents du continent africain à l'occasion de la sortie de son album "Tokooos" le 7 juillet prochain. Un projet où l'on retrouve notamment MHD, R.Kelly, Keblack, Naza, Shay, Wizkid et Booba.

Ce titre Tokooos, c'est vraiment devenu ta marque de fabrique.

C'est le nom de mon album et Tokooos c'est dérivé de kitoko. C'est pour parler de quelque chose de façon positive dans la plus belle langue du monde, le lingala. Ça veut dire beau, joli, nice. Je l'ai customisé à ma façon pour créer tokooos. Et moi je fais du tokos music.

Qu'est-ce que ça veut dire ?

C'est une très belle musique. C'est tout un ensemble de chose. C'est une musique romantique, éducative avec une belle image, de vraies paroles et de vrais messages. C'est une musique qui peut divertir ou donner de vrais conseils.

Tu es un peu un guide matrimonial.

Je suis comme un livre (rires) avec beaucoup de chapitres.

Ce nouveau chapitre, il s'est ouvert comment ?

Je suis natif de Kinshasa mais bon, j'ai quand même passé la moitié de ma vie ici. Je voulais aussi ramener la musique congolaise et le lingala en France. J'écoutais les radios, je voyais

que c'était bien ce qu'ils passaient mais je me disais que ça pouvait être mieux. Il  y a aussi de vrais artistes et des belles musiques en Afrique. Nous on est parmi les soldats. Ça fait très longtemps qu'on revendique nos sonorités, nos mélodies en expliquant que ça a sa place ici. Partout dans le reste du monde d'ailleurs.

Comment est-ce que tu as regardé l'arrivée de cette vague Afro chez nous ?

Je savais que ça finirait par arriver. Nous, les congolais on fait partie de ces artistes qui ont

rempli des salles ici sans passer par la case radio. Koffi Olomidé a été le premier africain à

remplir Bercy sans publicité. Il y aussi eu les Youssou N'Dour, Papa Wemba...moi j'ai fait le

Zénith deux fois et l'Olympia. On savait qu'on avait une force mais on ne nous donnait pas

notre chance.

À l'époque quand je voulais faire ce que je suis en train de faire aujourd'hui, on me parlait de

quotas. On me disait ça sonne trop tribal. Je suis très content de voir ce qui se passe

aujourd'hui. Il y a toujours un titre ou deux dans les albums des artistes américains ou

français avec des sonorités africaines. Et nous aussi d'ailleurs, on a des artistes qui chantent

en français ou font de la variété. Je suis pour les échanges culturels. La musique doit être

universelle.

Qu'est-ce que ça veut dire ?

C'est une très belle musique. C'est tout un ensemble de chose. C'est une musique romantique,

éducative avec une belle image, de vraies paroles et de vrais messages. C'est une musique

qui peut divertir ou donner de vrais conseils.

Tu es un peu un guide matrimonial.

Je suis comme un livre (rires) avec beaucoup de chapitres.

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