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Franck TIÉMÉLÉ à l'état civil, mais tout le monde m'appelle Fréket, pour les plus proches c'est Fyahman.
Juriste et Communicateur de formation, je suis Manager d'Artiste depuis plus d'une décennie, marié et père de deux (02) enfants.
Depuis quand te passionnes-tu pour le reggae ?
On dira que ma passion pour le reggae est relativement jeune. Cela fait maintenant 20 ans que le reggae et moi faisons UN.
Qu’est-ce que tu y trouves concrètement ?
Dans le reggae, se trouve une véritable transportation de sensations et de bonnes vibrations. La vérité, les messages d'une hauteur sans reproche, la joie mais aussi les peines s'y trouvent. Mais par dessus, c'est un sentiment de réconfort.
Raconte-nous ton expérience depuis le début ? Comment tout a commencé ?
Tout a commencé dans mon enfance lorsque mon père, féru de bonnes musiques de tous genres, et donc détenteur de bon nombre de vinyls à l'époque, nous faisait écouter de la musique tous les dimanches matins. Au moment de la sélection reggae, j'étais plus que émerveillé par ce rythme moins bruyant et posé. Lorsque mon paternel était absent, je me faisais fort
de le remplacer aux platines avec une large place au reggae. Les choses prennent véritablement forme lorsqu'un ami d'enfance Aristide Kouamé, parti pour ses études au Ghana, me ramène des compilations reggae et aussi lorsque je rencontre mon ami, je dirai plus, mon frère Dominique Brou aka. Mineek (petit-frère de Kajeem).
Quel regard critique portes-tu sur l’évolution du reggae made in Côte d’Ivoire ?
Bob Marley a dit que le reggae prendrait véritablement sa dimension lorsque les africains
se l'approprieraient, et il n'a pas eu tort avec la "bombe atomique" qu'est Alpha Blondy,
maximum respect pour lui. Aujourd'hui, je suis heureux de constater que tous les clubs
en Côte d’Ivoire ont au moins un jour dédié au reggae. Cela est plus qu'à encourager
dans la mesure où ça participe à mieux connaître le reggae qui est un musique militante
et combattante. Les sorties fréquentes d'albums et leurs qualités démontrent aussi de
l'évolution positive des choses.
As-tu des projets à moyen ou long terme en rapport avec le monde du reggae ivoirien ?
Nous avons (des amis et moi) effectivement des projets pour le monde du reggae ivoirien
avec des ramifications avec l'extérieur, permettez moi seulement que je n'en souffle mot
en raison de son caractère expérimental. Nous reviendrons volontiers porter cela à la
connaissance des férus de Reggae, à travers le canal de reggaeslam.com bien sûr au
moment opportun.
Ton coup de cœur dans ce milieu ?
La simplicité et l'humilité des acteurs du monde du reggae sont mon coup de coeur. La
crainte de DIEU en est l'essence.
Ton coup de gueule ?
Mon coup de gueule va directement à l'encontre des sponsors qui ne ménagent aucun effort pour briser la dynamique d'évolution de la chose culturelle surtout lorsqu'il s'agit de la musique Reggae. On se plaint de ce que les jeunes ne prennent pas d'initiative, mais sans soutien, ni sponsor, les initiatives de cette jeunesse seront vaines et donc vouées à l'échec.
Que préconises-tu alors ?
Il faut mettre en place une véritable politique culturelle qui fasse non seulement la part belle aux acteurs culturels mais qui les protège également. Voter la loi sur la copie privée et prendre des mesures urgentes et drastiques contre le piratage des oeuvres de l'esprit qui est la vrai gangrène du monde artistique.
Un dernier mot à l’endroit des férus de Reggae et aux visiteurs de Reggaeslam.com ?
Merci à reggaeslam.com pour l'opportunité qu'il me donne de m'exprimer sur un pan de ma vie. À tous les férus de Reggae et visiteurs, restez connectés sur reggaeslam.com et nul part ailleurs c'est ici que ça se passe avec un maximum de bonnes vibrations, d'informations crustillantes. Le meilleur est à venir avec reggaeslam.com! Big up !
Par Coco Joyce


Franck Tiémélé, Juriste et Manager d'artiste
"ça fait 20 ans que le reggae et moi faisons un"

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