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Je suis né Omar Facey et est devenu artiste chanteur et compositeur

reggae sous le nom de Pampi Judah.

 

Quand est-ce que tu as commencé la musique ?

Depuis mon enfance, en allant à l’église. J’ai été inspiré par mes

tantes qui y chantaient et c’est là que j’ai aspiré à être ce que je suis

aujourd'hui.

 

Tu as combien d’album sur le marché ?

Il est plus facile de dire combien d'albums j'ai sorti. J’en ai sorti 2

mais j’en ai enregistré plus de 20.

 

Parles-nous de ta conversion au rastafarisme ? Comment ça s’est

passé ?

En grandissant, déjà jeune, j'étais quelqu’un qui craignait beaucoup

Dieu, mais je ne comprenais pas le pouvoir divin de la justice en

moi-même. Quand j’avais 17 ans, je suis parti de la côte est de la

Jamaïque (St. Thomas) pour St Andrew à August Town, dans une

petite communauté appelée Bedward Gardens. En ce temps là, c’est

là-bas que les « 12 tribus d’Israël » étaient basés. En voyant ce

mouvement, j’ai su qui j’étais et ce que je devais devenir dans la vie.

 

A quand ton prochain album ?

En ce moment, je travaille sur 2 albums en Tanzanie. L’un s’intitule

« My Journey » et j’ai fini l’EP (Extended play) pour le second,

« Mission to Africa », qui sortira bientôt.

 

Quels sont tes projets dans l’immédiat ?

Je ne fais pas de plans pour la vie, Jah a déjà tracé mon chemin, alors

l'avenir dépend de la vie. Je prie pour donc pour avoir la vie et je fais de mon mieux chaque jour.

 

Quel est ton plus beau souvenir depuis le début de ta carrière ?

C’est quand mon premier album est sorti, j’avais travaillé si dur pour ça, il a apporté de la joie dans mon cœur. Merci à Rashanco Musique !

 

Et le plus mauvais ?

C’est quand je pense à toutes ces chansons que j’ai écrites et qui n’ont jamais été publiées. Pourquoi ? je ne sais pas, mais je suppose que cela fait partie de mon destin et je prends ça comme une bénédiction.

 

Quel message voudrais-tu lancer au monde entier en général et aux passionnés de reggae en particulier ?

Au monde entier je voudrais dire aux gens de s’unir dans l’amour et dans l'harmonie, de défendre ce qu'ils ressentent en eux-mêmes et de faire ce qui est bon dans la vie afin que nous puissions avoir un monde meilleur pour les jeunes générations à venir. Pour les amateurs de reggae, l'homme vient et va, donc il faut toujours regarder devant et rester positif par la musique.

 

Un dernier mot ?

Nous devrions tous rendre grâce pour la plénitude de la vie et ne jamais négliger ce que Mère Nature a fait pour nous garder en vie, et sachez en vous-même qu'il ya une puissance au dessus de nous, voilà pourquoi nous dormons et nous nous réveillons. Rastafari dirige toute chose et Jah vit dans le cœur de tous les êtres vivants. Tout le temps !

Interview réalisée par Coco Joyce