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Abidjan, aujourd’hui devenue grande capitale mondiale de reggae. Ça va faire environ vingt ans que le reggae s’est véritablement installé dans les habitudes des ivoiriens. On se souvient encore des débuts avec un certain Ras Manlenze, au « Batafoué » et puis un peu plus tard, des nuits endiablées au Jamaïca City ou au Parker Place en Zone 4, au Kingston à Marcory et au Champion à Blokauss. C’est une période qui a vu émerger des formations musicale comme le Kingston gangstar, Reggae Jam, les United Vibes et bien d’autres, toutes rivalisant d’un talent qui provoquait chaque fin de semaine des ruées vers les espaces de reggae. Beaucoup de jeunes artistes se laissaient surprendre par la magie de la musique de Jah et couraient tous à la recherche d’un micro pour exprimer leur savoir-faire. C’est dans cette ambiance euphorique qu’un soir, la voix de Jah Biley s’est imposée.

 

Comme beaucoup d’artiste, de toute évidence, Jah Biley traîne le virus de la musique depuis sa plus tendre enfance. Dans tous les coins de reggae à Abidjan, tout le monde est unanime pour dire qu’en matière

d’interprétation de chanson, s’il y avait un classement à faire, il serait à coup sûr dans le trio de tête. « Il est bon », entend t-on par-ci, par-la. Il suffit que Jah Biley se saisisse du micro pour chauffer la salle parce que tout le monde reconnaît un son de Lucky Dube ou de Burning Spear qu’il interprête avec maestria. C’est certain. Jah Bilé a conquis beaucoup de passionnés de reggae et ce n’est pas CK qui nous dira le contraire : « Bon interprète que j'ai découvert avec le "Positive band" du

fayaman Spyrow, dont il assurait la première partie ; pas mal en tout cas, bien que je le

trouve un peu trop réservé pour ne pas dire "timoré". Je retiens qu'il m'a fait le plein

d'émotions un soir avec une reprise de Serge Kassy et aussi "Identity" du Daddy Burning

Spear. On a adoré. Je sais aussi qu'il avait fait un détour au pays de Modibo Kéita,

précisément sur la scène de "Radio Libre", espace reggae live cher au Facolyman,

l'homme Tiken Jah. Il a, après ce séjour, somme toute enrichissant, atterri à l'espace

"Champion", qui est pour moi le plus bel espace reggae live du pays ». Un témoignage

clair de quelqu’un qui connait le reggae. Certains ont juste eu les échos des prouesses

de l’artiste et sont tombé sous le charme sans même l’avoir vu. C’est le cas de Rico Jay :

«Il parait qu'il est bon interprète, mais j'ai jamais vu. Je ferai tout pour le voir un jour».

 

Ce talent d’interprète ne date pas d’aujourd’hui. Interrogé sur le sujet, l’artiste passe

aux aveux : « J’aime la musique depuis l’école primaire et j’écoutais tous les genres de

sonorités. Depuis le primaire déjà, je reprenais les chansons des artistes ». Comme

beaucoup de jeunes, Jah Biley a été influencé par la musique et les textes de la méga

star, le «Jagger national et planétaire », Alpha Blondy. « Alpha a été pour moi la motivation vers la musique reggae, cette musique qui dénonce non seulement les tares de la société, mais qui prône aussi l’Amour entre les hommes » . Voilà qui est dit.

 

La réputation de bon interprète a permis à Jah Biley de se frayer un chemin et de se faire un nom dans le milieu du reggae en Côte d’Ivoire. Mais il est plus ambitieux que ça et veux passer à une autre étape. Une étape qui le fera entrer définitivement dans la cours des grands. C’est pourquoi il travaille d’arrache pied pour boucler un album de 8 titres avec « Majesty Roots », un band qu’il a formé lui-même et avec lequel il va sûrement conquérir les grandes scènes d’ici quelques temps.

                                      Coco Joyce

Jah Biley

Naturellement

talentueux

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