Parti d'Abidjan depuis le Mercredi 29 Juin, Spyrow et tous ses "musicos" ont posé

leurs valises sur les terres espagnoles pour une série de festivals. De Fuerteventura

à Amorebieta en passant par Tenerife, îles Canaris et autres, ce sont au total neuf

dates qui attendent l'artiste qui, on l'imagine aisément, est très fier de réprésenter

les couleurs ivoiriennes. Près de six étapes de cette tournée ont déjà été effectuées

et le résultat est plutôt satisfaisant. Ses montées sur scène ont été toutes

accompagnées d'un tonnerre d'applaudissements et c'est près de dix mille voix qui

l'accueillaient en clamant son nom. Pour vous, Reggaeslam a pu le contacter et lui

arracher quelques mots à travers une petite interview.

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Comment as-tu obtenu ce contrat ? Ce sont les organisateurs qui t’ont contacté ?

Raconte-nous en quelques mots comment ça s’est passé ?

C'était dans le cadre du Masa où j'avais postulé et j'ai été retenu pour le IN et il y avait

un projet espagnol dénommé "Casa Africa" qui donnait la possibilité aux talents

cachés d'avoir l'opportunité d'aller jouer sur de grandes scènes en Espagne pour se

faire connaître et avoir d'autres ouvertures. Nous étions 65 artistes de tous genres

inscrits avec tout ce qu'il faut comme dossier. Après, il fallait prendre 12 et ces 12

allaient maintenant jouer devant 15 promoteurs venues d'Espagne et après nos

différentes prestations, il fallait retenir que 2 sur les 12, c'est comme ça que mon nom

et celui du groupe de ballafon Djarabikan ont été retenus pour la tournée.

Au début, ils avaient prévu 6 dates pour moi, mais vues mes dernières publications

sur ma page facebook après le Masa, Abi reggae et autres, ils ont estimé qu'il y a de

quoi compléter les dates. Du coup, je me suis retrouvé à 9. Et c'est comme ça c'est

parti en passant par les Îles Canaris et Madrid où je suis encore pour 5 dates.

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Comment as-tu été accueilli par le public espagnol ? Raconte un peu ton arrivée.

J'ai été accueilli avec beaucoup de curiosité vu ce qu'on disait de moi, que c'est l'un des meilleurs de sa génération et qu'il a beaucoup d'énergie, donc tout le monde voulait voir et je disais chaque fois dans mes conférences de presse qu'on m'appelle "le fayaman" parce que je "brûle le feu" et ça ne les a pas loupé lol.

La 1ère date c'était a Fuerteventura c'était "faya", la seconde à Tenerife, une autre flamme et à Las Palmas, au Canarias Jazz Festival, c'étai le off. Du coup, on a rencontré des personnes qui, sans le savoir, on commencé à nous suivre. Quand on donne notre prochaine destination, ils prennent l'avion vu qu'il n'y a que ça comme moyen de transport pour rallier les Îles. C'était extraordinaire. C'est un peuple très ouvert, très sympathique, qu'il te connaisse ou pas, il te salut, partout c'est holà, holà (salut) en espagnol.

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Quel bilan fais-tu des étapes déjà effectuées ? Et pour les étapes à venir, qu’est-ce que tu réserve au public pour finir en beauté ?

Pour ne pas parler de bilan, je veux juste que pour l'instant, chaque étape ait un succès pour nous et surtout que ce soit une bonne expérience pour moi et mes musiciens. J'ai d'ailleurs dis aux musiciens que chaque date doit être une finale, comme si c'était la dernière. Donc quand on monte sur la scène, c'est le feu de Jah qui est en nous et ça brûle.

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Quels sentiments t’animent aujourd’hui en tant qu’artiste Ivoirien ?

Le sentiment que avec le travail et la persévérance, on finit toujours par arriver, par atteindre ses objectifs. Et fier de représenter ma patrie. On continue de progresser pour être toujours à la hauteur de notre mission.

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Qu’est-ce qui t’a beaucoup marqué dans cette tournée jusque-là ?

Ce qui m'a marqué pour l'instant, c'est le professionnalisme des différents promoteurs, la ponctualité, le timing est respecté. Et surtout un public qui respect ce que tu fais et ça se voit dans ses réactions, il ne sait pas tricher, quand c'est bon, il le manifeste automatiquement et ça fait énormément plaisir. Quand les gars te disent après ton concert "bravo c'était super, je vous suis depuis le début avec mes amis, on ne vous lâche plus", et ils te fredonnent une de tes chanson qui les a marqué tu dis "waouu c'est super..."

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Un dernier mot pour tes fans et tous les lecteurs de reggaeslam ?

Un mot, eh bien je dirai déjà merci à Jah pour tout ce qu'il fait et continu de faire pour moi..., dire merci à tous mes fans, tous ceux qui, depuis le début, ont cru en moi et m'ont accompagné de par leurs prières et leur soutien moral, financier ou spirituel. On continue de bosser et, avec la foi, on ira "Jusqu'au Bout". Big up a reggaeslam pour son soutien et on continue la tournée pour boucler les 5 dernières dates. On se revoit bientôt au pays pour un concert au Parker Place inchallah ! Blessed.

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Par Coco Joyce

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