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Il ne pointe jamais absent aux grands rendez-vous du reggae. Depuis des années, on le voit partout où résonnent les douces sonorités de la musique reggae parce qu'il aime ça, il ressent ça jusqu'au plus profond de son être. Lui, c'est Didier Kalou et il nous fait l'honneur de partager avec nous sa passion. Entretien !

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Salut à tous les reggaeslamer’s. Je suis Didier Kalou, Réalisateur et Directeur Général d’une société de production audiovisuelle et multimédia.

Qu’est-ce qui justifie ta passion pour le reggae, autrement dit, qu’est-ce que tu y trouves ?
Dès l’age de 13 ans mon père d’internat m’a fait connaitre le reggae à travers Bob Marley.
La sonorité et la voix de l’Artiste m’ont transposé dans un univers nouveau pour moi. Voyez vous comme on dit à Abidjan le reggae est la musique de l’Âme, tandis que le Zouglou est la musique de l’Esprit. Confidence pour confidence, c’est à force de retranscrire les paroles de « Zimbabwé » de mon walkman que j’ai aimé l’anglais d’une part, et d’autre part cela m’a permis de réussir mon oral d’anglais au BEPC.


Tu a été témoin de l’avènement du reggae live made in Côte d’Ivoire depuis l’époque du « Batafoué ». Quel regard jettes-tu aujourd’hui sur l’évolution de cette musique depuis lors ?
Le reggae Ivoirien se professionnalise et l’’on sent qu’il y a de plus en plus de recherches. Ce qui nous permet, nous mélomanes, de
nous délecter d’une variété de genres à l’intérieur du reggae made in Cote d’Ivoire. 

 

Il t’arrive parfois de prendre le micro pendant les concerts pour chanter. Qu’est-ce que tu ressens à ces moments-là quand tu es sur scène ?
C’est une sensation indescriptible ! Comment expliquer qu’ayant les yeux fermés en chantant, on a l’impression de voir plus clairement chaque personne dans la salle et d’être en communion avec elles ???

Beaucoup d’artistes reggaeman se plaignent parfois des autorités culturelles de ce pays. Qu’est-ce que tu proposerais, toi en tant que passionné, pour une meilleure prise en charge des artistes et une meilleure promotion de notre reggae ?
Je dirai aux artistes de ne pas compter sur les autorités. C’est un choix qu’ils ont fait de devenir « artistes ». Il faut qu’il se mette à 2 ou 3 pour performer ensemble. Ne pas vouloir le succès d’entrée. Tous nous savons que les autorités partout dans le monde ne se rapproche des artistes que leur qu’ils sont à leur summum. De plus, ce n’est jamais sans essayer de capitaliser cela politiquement (looool).

L’on entend dire ça et là qu’Abidjan est la 3e capitale mondiale du reggae. Crois-tu à cette hypothèse ? Qu’est-ce que cela suscite chez toi comme sentiment ?
Je ne le crois pas j’en suis sur ! Mon sentiment est que il y a trop longtemps que nous sommes 3ème… il faut penser à passer au 2ème rang pour que les Anglais viennent voir sur place pourquoi ils ont été surpassés (loool) !

Pour toi, c’est qui le meilleur parmi les reggae makers ivoiriens ?
Tu veux me mettre en palabre avec les autres (loool) ? Je les aime tous mais j’ai une préférence pour Ismo.

Pourquoi ? Qu’est-ce qui te plait chez lui ?
Son naturel et son accessibilité incroyable. Il n’y a pas deux voix comme la sienne qui sensibilise autant dans nos frontières.

Tu souhaite un avenir radieux au reggae de Côte d’Ivoire, c’est certain. Alors, quelle message voudrais-tu lancer aux acteurs de ce milieu, notamment aux promoteurs de spectacles, aux artistes eux-mêmes et, pourquoi pas, aux passionnés comme toi ?
Très simplement : « Restons groupés » et soutenons-nous les uns les autres afin de passer à la 2ème place !

Un dernier mot ?
Jah Rastafariiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

                                                                                                                                                                                         Entretien réalisé par Coco Joyce

Didier Kalou à propos de la position d'Abidjan dans le trio mondial du reggae

"Restons groupés et soutenons-nous pour passer en 2e position !"

Unknown Track - Unknown Artist
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