1. Qui Présente-tois aux visiteurs de reggaeslam.com
Tanoé Ehuadey Richard , Père de 2 enfants , Entrepreneur

Qu’est-ce qui justifie ta passion pour le reggae, autrement dit, qu’est-ce que tu
y trouves ?
J ai été attiré par le reggae par ma vision de la vie et par mon engagement pour la
liberté et l’équité des peuples vivant sur ce vaste espace appelé terre.

C’est parti comment ? Racontes-nous l’anecdote ?
Depuis les année 88-90, j’étais proche d un monsieur du nom de Pleco qui avais
un cahier de tous les titres de Marley et qui m’apprenais à interpréter souvent
des titres et ensuite, un autre du nom de Mahicolio (l’homme à la guitare), celui-là
même qui se baladait torse et pieds nus dans la ville avec une guitare sèche au
dos, donc mes pères spirituels à Divo, et lors de certaines causeries, ils m’ont fais
comprendre le sens du reggae, qui a pour but l’amour et l’équité par la
dénonciation….. donc voila en somme.

Quel regard jette-tu aujourd’hui sur l’évolution de cette musique depuis son
avènement ?
Mon regard, il est simple parce que je suis plutôt « roots ». Beaucoup de
personnes, font reggae pour le fun, je les comprends. Nous somme dans Babylon et la mondialisation. Il ne faut pas réprimer, « Peace and love », c est même écrit dans la Bible : « Beaucoup d’appelés mais peu d élu ». Donc il y a beaucoup de reggaemen, mais peu ont gardés la ligne principale (La racine), mais de plus en plus il y a de nouvelles têtes qui font avancer les chose Dieu merci.

Beaucoup d’artistes reggaemen se plaignent parfois des autorités culturelles de ce pays. Qu’est-ce que tu proposerais, toi en tant que passionné, pour une meilleure prise en charge des artistes et une meilleure promotion de notre reggae ?
A propos des autorités culturelles, c est de l’incompréhension de leur part, les gens voient le reggea comme source de drogue etc, donc étant immoral, ce qui fait que ça coince un peu à leur niveau. La seule chose à faire c’est d’aller directement vers le publique en outrepassant les autorités, sinon tant que la société demeure ce qu’elle est en associant toujours le reggae à la drogue, les autorités seront un frein.

L’on entend dire ça et là qu’Abidjan est la 3ecapitale mondiale du reggae. Crois-tu à cette hypothèse ? Qu’est-ce que cela suscite chez toi comme sentiment ?
Abidjan, 3è capitale mondiale du reggae, je suis mal placé pour en témoigner, parce que cela fait un bout que je ne suis plus là-bas. Mais ce que je sais en matière de reggae, ailleurs est grand mais Abidjan n’est pas petit (lolll).

Pour toi, c’est qui le meilleur parmi les reggae makers ivoiriens ?
Pour moi, le meilleur fut feu Tangara Speed Godah.

Quel message voudrais-tu lancer aux acteurs de ce milieu, notamment aux promoteurs de spectacles, aux artistes eux-mêmes et, pourquoi pas, aux passionnés comme toi ?
Je demande aux artistes et promoteurs, pour mieux arriver à des spectacles meilleurs et pleins à craquer, qu’ils évitent les autorités et qu’ils s’adressent directement aux peuple, car c’est lui seul qui est souverain.

Un dernier mot ?
JAH RASTAFARI BABYLON KINGDOM GO FALL

Entretien réalisé par Coco Joyce