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Unknown Track - Unknown Artist
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Présente-toi aux lecteurs de reggaeslam.com

Avant de commencer, permettez-moi de saisir cette opportunité pour rendre grâce et louanges au plus Haut, Jah Rastafari, le Lion conquérant de Juda, HIM Hailé Sélassié I car il est le Tout-Puissant qui s’est fait chair et en os et a demeuré parmi nous. «Sellah».

Mon nom est Ras Manlenze, né le 19 Avril 1966 de Nana Awulai Anor Adjei et Madame Agatha Denye. Je suis béni avec trois enfants et deux petits-enfants. Mon premier que j’ai eu avant d’aller en Côte d 'Ivoire, mon fils Ras Fifi et mes deux belles filles Ablemah et Akissi que j’ai eu en Côte-d'Ivoire  avec ma ravissante épouse Nathalie Manlenze. Mon fils a deux les enfants, un garçon et une fille et mon petit-fils se nommé comme moi Ras Manlenze Junior. Voilà tout à propos de moi. « Bless »

 

Beaucoup d’Ivoiriens vous considèrent comme le précurseur du reggae live en Côte d’Ivoire comment tout est parti ?

Merci pour cette question. Tu es le premier à me la poser. A vrai dire, je n’allais pas en Côte d'Ivoire, ça n’était pas dans mon agenda, je

passais juste par Abidjan pour le Sénégal. J’avais un ami allemand qui avait besoin de moi en Allemagne à cette époque et pour un problème de visa, il m'a dit de le retrouver à Dakar afin qu'il puisse venir me chercher là. Mais je suis arrivé très tard à Abidjan vers 03h35. J’ai dormi à la gare de S.T.C à Treichville. Après j’ai décidé de faire un tour en ville histoire de voir à quoi ressemblait Abidjan parce que c’était ma première fois. Après quelques tours, je décidé  chercher où et comment retrouver Alpha Blondy parce Ras Manlenze et «The Fish Band» était le meilleur groupe de reggae live en Afrique de l'Ouest et Ras Manlenze le roi de la musique reggae au Ghana et le prince du Reggae partout dans le monde. Donc, en tant que roi, je me devais de visiter le roi du reggae en Côte d'Ivoire. J’ai pris un taxi et j’ai demandé au chauffeur de me conduire chez Alpha Blondy. Il m’a déposé à son maquis «La Cour suprême» à la Riviera 2. Heureusement, j’ai rencontré un grand homme qui m'a

dit qu'il était le Ministre de l'Éducation à l'époque en 1997 et il a s’est occupé de

moi jusqu'à ce que Alpha Blondy arrive. Notre rencontre ne s'est pas passé

comme je voulais mais je passe. J’ai repris un taxi pour retourner sur Treichville et

sur le chemin du retour, j’ai demandé au chauffeur s’il connaissait un bar ou un

maquis où il y a du live. Il m’a parlé de la «Cabane Bambou» et du «Café des arts».

Nous sommes allés finalement au «Café des Arts» et heureusement, il y avait un

groupe qui jouait. Je me suis présenté et ils m’ont pris dans le groupe. Ce fut le

début d'une expérience longue et riche. Les premiers musiciens que j’ai

rencontrés sont Taya à la guitare, à la basse Djinamori, Moctar à la batterie,

Johnny B Good au chant et moi j’étais aux claviers. Parfois, Kaya, le propriétaire

lui-même venait jouer avec nous. Il était très bon à la guitare solo. En l’espace d’un

mois, le «Café des arts» a connu une plus grande affluence, avec des gens qui

venaient juste pour voir « ce gars-là », ce Rastaman. Voilà comment j’ai donné un

élan à la musique reggae live. Ça  n’était pas ma volonté, mais celle de Jah

Rastafari, il était l'esprit derrière mon énergie.

 

Quels sont tes relations avec tes anciens amis musiciens, Oumsé,

Kate et les autres ?

Je les appelle mes frères. Ils venaient chez moi, on dinait ensemble et ils étaient

toujours là pour moi chaque fois que j’avais besoin d’eux. Oumsé habitait avec

moi à Vridi canal, au village rasta, nous avons beaucoup en commun. Je n’oublierai

pas Andy Garcia qui est actuellement en France. il était le manager, sans oublier

Soldiez qui est décédé. Que son âme repose en paix au nom de Jah. Il m’a

vraiment aidé à faire ce boulot. Une minute de silence pour lui. Sincèrement, ils

me manquent tous et toute la Côte d’Ivoire aussi. Souvent je pleure. Seul Dieu

connait ce que j’ai planté en Côte d’Ivoire. Kate, mon batteur sera toujours dans

mon esprit. Je n’ai pas de nouvelles d’eux depuis longtemps, mais je sais que je

les reverrai. Je pense aussi à Florence (Flo) ma choriste. Rien à dire JAH nous dira.

 

On dit qu’Abidjan est la 2è capitale mondiale du reggae. Qu’en pense-tu ?

Suis-tu les news et l’évolution du reggae en Côte d’Ivoire ?

Oui, c’est très inspirant et je sais que les ivoiriens ont un manque de la vrai

religion, donc il leur est facile d’accepter la vérité car ils sont fatigués des

mensonges des politiciens et des faux prophètes. Ils avaient besoin d’une nouvelle

direction divine. Je ne connaissais pas ce site. Maintenant, je vais le visiter tous

les jours.

 

Certaines personnes disent tu es parti d’Abidjan de façon précipité. C’est vrai ?

Qu’est-ce qui a motivé ton départ ?

Cela peut être vrai pour certains car chacun a sa manière de juger les choses, ce

que certains peuvent appeler précipitation c’est comme ca. Pour moi, ma venue

en Côte d’ivoire était un appel de Dieu. Personne ne sait comment je suis arrivé à

Abidjan. Je suis peut-être venu précipitamment ; J’étais avec quelqu’un qui avait de

l’amour pour moi et m’a forcé à partir du pays. C’est le souhait de Jah, lui seul sait.

 

Tu as retrouvé ta terre natale, le Ghana, depuis une dizaine d'Années. Que devient Ras Manlenze ? Autrement dit, que fais-tu aujourd'hui ?

Que puis- je dire ? Côte d’ivoire- Ghana, je viens des deux pays je suis Nzima, ce que vous appelez les Apollo et je suis le prince de ce royaume et une partie de mon peuple est en Côte d’Ivoire. Ma terre d’Afrique est ma maison. Sachez que celui qui se bat en fuyant ou à reculons se battra toujours. J’ai mon propre studio d’enregistrement et dix albums à faire sortir à partir de l’année prochaine quand j’aurai 50 ans.

 

Des plans pour un éventuel retour alors à Abidjan alors ?

J’ai déjà mentionné que je reviendrai car mes grands enfants sont ivoiriens et ghanéens. C’est un devoir. La mère de mes enfants vit en Côte d’Ivoire, mes enfants sont au Lycée donc je peux bouger maintenant. Je vous promets, je viendrai.

 

Quel est le plus souvenir que tu as gardé de ton passage à Abidjan ?

Mon village, le village artistique appelé village rasta à Vridi. Tout ce qui se passe me peine le cœur et j’ai envie de me rebeller encore.

 

Et le plus mauvais ?

J’ai été enfermé à la police centrale pour rien. J’ai fais 4 jours. Merci à Serge Kassi et Ismaël Isaac qui m’ont aidé à sortir.

 

Un dernier mot au lecteurs de reggaeslam et à tous ceux qui aime le reggae dans le monde ?

Je vous dirai de continuer à écouter la musique reggae car c’est le seul cadeau que Jah nous a légué, et continuez à lire reggaeslam. Je vous dirai plus sur moi et ce que Dieu a fait pour moi lorsqu’il pleuvait sur tout Abidjan et qu’aucune goutte n’est tombée sur « le Batafoué », jai appelé DIEU et il a répondu avec la lumière au « Champion » et tout le monde s’est mis à applaudir. Pensez positif et n’utilisez pas la violence, ça ne vous aidera pas. Laissez l’amour prendre le dessus parce que DIEU EST AMOUR. Qu’il vous bénisse, je vous aime.

Interview réalisée par Coco Joyce - Remerciements : Dez Parker pour la traduction en Français

 

 

Ras Manlenze

"Je reviens à Abidjan bientôt"

RAS MANLENZE EN VIDEOS

       RAS MANLENZE AND THE UNITED VIBES       

    à l'Hôtel Batafoué Abidjan - Années 2000 - 2001           

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