Il a été révélé avec son titre « Yaki », son premier tube qui a

fait un tabac et depuis, son nom est resté dans les anales de

la musique ivoirienne. Après quelques années de répit, il signe

son retour sur la scène. Explication.

Cela fait un bon moment, où étais tu caché ?
Ce que je peux dire ce que j’étais toujours présent. Il y a deux

facettes dans le showbiz. Il y a devant la scène et derrière la

scène. J’étais là, je me préparais. Mais il faut dire que je faisais

des tournées et des spectacles live. J’étais tout le temps en train

de travailler.

Qui est Don Mike ?
Don Mike est un artiste ivoirien qui a débuté sa carrière en

2002 avec le tube « Yaki » qui a été apprécié des mélomanes

ivoiriens.

De 2002 à ce jour, ca fait quand même longtemps…
Oui c’est vrai. Je travaillais avec le CICR où je faisais des

featuring. J’ai sorti en 2004 un projet avec la Croix Rouge, en

collaboration avec Mawa Traoré, Kajeem et d’autres artistes de

la sous région. Pareil en 2008 avec Ruth Tondey et Molière.

J’étais dans l’humanitaire.

Pour matérialiser ton retour sur la scène… ?
D’abord j’ai bouclé un maxi single de 4 à 6 titres, l’album suivra dans quelques temps.

Quel sont les sonorités qu’on y rencontre ?
C’est du reggae, de l’afro beat comme je le fais d’habitude.

Les thèmes abordés ?
Ce sont des conseils que je donne au plus jeune. Des conseils de la vie et des messages pour les mélomanes.

Quel est le titre phare
C’est « Kindê ». Ce qui signifie « cherche » en baoulé. Je demande aux jeunes de chercher à préparer un avenir, d’avoir quelque chose sous la main, de travailler et surtout de croire en Dieu.

Tu signes avec un nouveau label. Qu’est ce qui n’a pas marché avec l’ancienne équipe ?
Tout a bien fonctionné avec l’ancienne équipe. Il y a eu du succès, mais après mon équipe s’est disloquée.

Quelle était la structure ?
Il s’agissait de « Feeling Production » avec Angelo Dogba, Augustin Akou et bien d’autres. Tout s’est bien passé mais après il y a eu d’autres choses.

Étiez-vous au terme du contrat ?
Oui, on était au terme du contrat. C’est vrai qu’il y a eu des mésententes, mais ce sont des grands frères qui m’ont beaucoup aidé. Tout ce que Dieu fait est bon. Aujourd’hui, je reviens avec une nouvelle structure qui est « 2A Event » avec Alain Ogou qui est producteur de film et Oly Coco qui est Manager général. J’espère que les choses vont bien se passer.

A quoi doit-t-on s’attendre ?
C’est le même feeling. J’ai apporté un plus en faisant une touche afro beat pour montrer que Don Mike est multidimensionnel.

Dans quelle catégorie te situes-tu au niveau du reggae ?
Je suis rasta, Roots. Je suis un peu arc-en-ciel.

Tu vis selon les principes du rasta ?
Le rasta c’est quelqu’un qui est positif, qui croit en Dieu. C’est du positivisme.

Ton mot de fin ?
Je dis merci à Dieu qui permet qu’on soit encore là. Je viens avec des messages forts pour la jeunesse. Aujourd’hui, on voit qu’il y a plusieurs chansons mais aucun message. La musique ivoirienne est en train de sombrer dans la facilité parce qu’on écrit plus de texte. Il faut donc que la musique ait un niveau international.

                                                                                                                                                                                Entretien réalisé par Martial Alaté